jeudi, mai 26, 2005

 

Cinquante bonnes raisons de dire NON… à la Constitution française

Des amis espagnols me signalent cet appel... urgent !

1) La constitution de la 5e République est ultralibérale.
2) La constitution de la 5e République n’interdit pas la peine de mort.
3) La constitution de la 5e République ne mentionne pas explicitement les droits sociaux.
4) La constitution de la 5e République ignore l’existence des services publics.
5) La constitution de la 5e République ne prévoit pas de salaire minimum.
6) La constitution de la 5e République ne fixe pas une limite au temps de travail hebdomadaire.
7) La constitution de la 5e République n’interdit pas la traite des êtres humains.
8) La constitution de la 5e République ne dit rien sur le clonage reproductif.
9) La constitution de la 5e République ne reconnaît pas le droit à avortement.
10) La constitution de la 5e République est ultralibérale.
11) La constitution de la 5e République ne fait pas référence à la Révolution française.
12) La constitution de la 5e République ne fait pas référence à quatorze siècles de monarchie.
13) La constitution de la 5e République ne fait pas référence au passé gallo-romain de la France.
14) Le mot « laïcité » ne figure pas dans la constitution française.
15) Le mot « solidarité » n’est pas cité pas dans la devise de la République.
16) Le mot « bleu » figure une fois dans la constitution française. C’est une constitution réactionnaire.
17) Le mot « rouge » figure une fois dans la constitution française. C’est une constitution communiste.
18) Le mot « blanc » figure une fois dans la constitution française. C’est une constitution non alignée.
19) Le mot « armées » est cité deux fois dans la constitution française. C’est une constitution militariste.
20) La constitution de la 5e République ne définit pas les frontières du territoire français.
21) La constitution de la 5e République est ultralibérale.
22) La constitution de la 5e République autorise l’opting-out pour l’Alsace-Moselle (régime concordataire).
23) La constitution de la 5e République ne reconnaît pas l’exception culturelle bretonne.
24) La constitution de la 5e République permet aux Corses de ne pas payer d’impôt sur les successions.
25) La constitution de la 5e République encourage le dumping social entre l’Auvergne et le Limousin.
26) La constitution de la 5e République n’impose pas l’harmonisation fiscale entre la Métropole et les départements et territoires d’Outre-mer.
27) La constitution de la 5e République ne lutte pas contre les paradis fiscaux aux marges du territoire national (Andorre, Monaco, îles anglo-normandes)
28) La constitution de la 5e République ne permet pas de lutter contre les délocalisations.
29) La constitution de la 5e République ne contre pas la déferlante du textile chinois.
30) La constitution de la 5e République est ultralibérale.
31) Le préambule de la constitution de la 4e République affirme « le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi », mais pas celui de recevoir un salaire. C’est un texte esclavagiste.
32) La constitution de la 5e République inclut en filigrane la directive Bolkestein.
33) La constitution de la 5e République n’interdit pas la corrida.
34) La constitution française ignore les produits bio et le tri sélectif des ordures ménagères.
35) Les valeurs alter mondialistes ne sont pas présentes dans la constitution française.
36) Le Sénat n’est pas élu au suffrage universel (art. 24). C’est antidémocratique.
37) Le Conseil constitutionnel peut censurer le Parlement (art. 62). C’est antidémocratique.
38) La Cour des comptes ne peut être saisie par le citoyen (art. 47). C’est antidémocratique.
39) Le Conseil économique et social (art. 69) n’a qu’un avis consultatif. C’est antidémocratique.
40) La constitution de la 5e République est ultralibérale.
41) La constitution de la 5e République ne propose pas un grand projet pour la France.
42) La constitution de la 5e République ne fera pas avancer la France sociale.
43) La constitution de la 5e République a été rédigée par un groupe de technocrates non élus.
44) La constitution de la 5e République ne peut être révisée à l’initiative populaire.
45) La constitution de la 5e République n’a pas été validée par l’Académie française.
46) La constitution de la 5e République est un recul social par rapport à celle de la 4e République.
47) La constitution de la 4e République est un recul démocratique par rapport à celle de la 3e République.
48) La constitution de la 3e République est un recul romantique par rapport à la celle de la 2e République.
49) La constitution de la 2e République est un recul moral par rapport à la constitution de la 1e République.
50) La constitution de la 5e République est ultralibérale.

Il est donc urgent de dire NON à cette CONSTITUTION qui graverait le gaullisme dans le marbre et qui rendrait impossible toute politique de gauche pendant au moins 50 ans. Courage, 47 ans ont passé depuis 1958…

Comments:
bravo adriano!
essendo per il no come i bravi no global di attac e i fasisti del FN,(anche se a me italiana bionda non mi fanno votare) i tuoi blogghi di solito mi fanno incazzare come una belva, pero' stavolta mi hai fatto sputtanare dal ridere.
baci!
elena
 
Un jour, certains oseront clamer : "crénom, la Constitution est anti-constitutionnelle !"
Et là, je crois qu'on aura vraiment touché le fond...

En tous cas, quelques uns des éléments soulevés par cette petite parodie sont en effet ABSENT de la Constitution française et PRESENT dans le TCE... (cf, droit de pétition notamment)

A réfléchir...

En tous cas, moi je ne suis pas très fier de cette Constitution française monarchique, qui ne laisse aucune place au débat parlementaire, qui donne tous les pouvoirs à l'executif sans aucun contrôle parlementaire, qui ne permet pas de recours de l'individu devant le Conseil constitutionnel, qui a une chambre anti-démocratique (le Sénat) élue par des "grands" électeurs...

Bref, en matière de démocratie, c'est pas la joie les enfants...

Et en matière de modèle sociale, une économie qui est à 10% de chômage depuis 20 ans, qui a plus d'un quart des 18-25 qui sont au chômage, et a le plus fort taux de chômage des plus de 50 ans en Europe, ça ne m'inspire pas confiance non plus...

Mais heureusement qu'on a l'Académie française!!

Chakal
 
A l’approche du 29 mai, les partisans du OUI se dévoilent !

1) Le jeudi 26 mai, François Hollande reconnaît que « si Chirac avait mis en jeu sa fonction, le PS aurait appelé à voter NON ».

2) Dans la soirée, Jacques Chirac promet « une nouvelle impulsion » dans la politique du gouvernement après le 29 mai.

3) Ce vendredi 27 mai, Valérie Giscard d’Estaing, affirme sur LCI que « ceux qui n’ont pas voté la constitution, on leur demandera de la revoter ».

En trois phrases, les partisans du OUI viennent d’étaler au grand jour leur vision de l’Europe et l’idée qu’ils se font de la démocratie :

- alors que la campagne référendaire était l’occasion de débattre de la construction européenne et des différents projets européens (Europe libérale ou Europe sociale et solidaire par exemple), on apprend que certains dirigeants du PS n’ont pris position qu’en fonction des enjeux de politique intérieure. La Constitution engage l’Europe pour plus de 50 ans, et voilà que François Hollande reconnaît qu’il s’en moque complètement, préparant uniquement l’après Chirac. Soit François Hollande n’a que faire de la Construction européenne, soit les supposées « avancées sociales de la Constitution » qu’ils nous a vendues durant toute la campagne ne sont que pacotilles à côté des enjeux de politique intérieure. Dans les deux cas, les électeurs ont été floués par le discours de la direction du PS.

- alors qu’Attac a pris position sur la Constitution en comparant un texte à l’idée que nous nous faisons de la Construction Européenne, sans aucune considération de politique intérieure, Jacques Chirac a accrédité la thèse selon laquelle l’enjeu majeur de ce référendum était en terme de politique intérieure. C’est profondément scandaleux et inadmissible de la part du chef de l’Etat. Il serait bon que la classe politique française et européenne sache tirer les véritables enseignements de cette campagne et des résultats. Les électeurs se prononcent sur une Constitution européenne libérale et anti-démocratique, et non pas sur le gouvernement Raffarin dont les politiques sont rejetées par beaucoup plus d’électeurs que ceux qui voteront NON dimanche.

- Quelle est donc cette conception de la démocratie que défend VGE en refusant par avance le résultat du référendum et en soutenant qu’un seul vote est légitime ? Voter OUI serait la seule solution ? A quoi bon organiser un référendum alors ? VGE se voudrait monarque décidant contre la majorité des électeurs ? Sans doute est-ce cette même conception de la démocratie qui fait dire aux partisans du OUI que la Constitution instituerait une véritable démocratie en Europe alors qu’elle ne donne toujours pas l’initiative des lois au Parlement Européen, seul organe représentant les Européens …

Avec de telles déclarations, les partisans du OUI discréditent un peu plus la classe politique et, ce n’est pas ainsi que le fossé grandissant entre les électeurs, notamment la jeunesse, et la classe politique va se réduire.

Ceux qui participent de l'amalgame trompeur et absurde en disant "si tu votes NON tu votes pour le Pen", ou "votez NON c'est dire non à l'Europe", ne font qu'infantiliser les citoyens. En exigeant, au moyen d'une étoufante propagande médiatique, des français qu'ils légitiment CETTE Europe parce qu'elle ferait l'objet d'un "consensus historique" entre les gouvernements, les partis de la pensée unique auront dans tous les cas (OUI ou NON) perdu encore en crédibilité et en légitimité.
Je soutiens un NON européen, pour une Europe sociale, solidaire et écologique, une Europe qu’on appelle de nos vœux et pour laquelle on (ceux qui refusent l'Europe du libéralisme économique et de "la concurrence libre et non faussée") se battra dès le 30 mai au matin.

salut,
Cyrille
 
un autre appel URGENT lui aussi:

Dimanche 29 mai, nous ne votons pas seulement pour ou contre des aménagements institutionnels permettant de fonctionner à 25, c’est-à-dire pour ou contre une Constitution pour l’Europe, mais pour ou contre cette Constitution européenne qui, à des dispositions proprement institutionnelles, ajoute des prescriptions économiques exclusivement libérales (notamment dans sa partie III).

Par conséquent, si le Non l’emporte le 29 mai, on ne saurait en rester au statu quo, tel que synthétisé dans la partie III, contre lequel nous nous serons justement exprimés. S’il vote Non, le peuple français – tenants du Oui et tenants du Non s’accordent à le dire (argument 2) – s’exprimera clairement contre les évolutions par trop libérales de l’Union : il faudra en tenir compte, ou tenir pour nulle et non avenue la volonté du peuple (arguments 8).

En tenir compte, cela ne peut que signifier renégocier les traités antérieurs qui, contenus dans la partie III, auront été expressément rejetés par le suffrage universel (argument 9).

A ce stade du raisonnement, on pourrait croire permis d’objecter, pour défendre un retour au statu quo en cas de rejet de la Constitution, qu’il ne sera pas possible de renégocier le traité de Nice qui s’appliquerait alors par défaut, dans la mesure où il ne peut être modifié qu’à l’unanimité des Etats signataires.

A quoi il faut répondre que l’unanimité requise pour modifier le traité de Nice est déjà acquise : le simple fait d’avoir soumis aux peuples européens un projet de Constitution à ratifier implique, d’ores et déjà, pour tous les Etats signataires, d’avoir admis, en fait et en droit, la péremption du traité de Nice. Sans quoi ils n’auraient pu initier ce projet de Constitution, ni le signer.

Par conséquent, c’est non seulement un droit mais une exigibilité politique absolue d’entendre la volonté populaire et de renégocier les traités antérieurs, incluant le traité de Nice, qui auront été désavoués dans la Constitution (partie III comprise).

extrait du site www.ineditspourlenon.com
 
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