tag:blogger.com,1999:blog-126234302024-02-20T12:55:17.099+01:00FaraouiObservatoire d'une Europe en criseAdrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.comBlogger55125tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-19899805852252785232007-09-03T10:22:00.000+02:002007-09-03T10:30:25.516+02:00New life, New blogCe blog ne sera plus mis à jour dans les mois prochains car le projet qui le fondait a perdu son sens. Faraoui naissait de la campagne sur la Constitution européenne en France, de mon envie de militer dans le camps du OUI. Non pas parce que la Constitution était ma raison de vie, loin de là : je l'ai toujours trouvée pas assez fédéraliste. Mais parce que j'étais contre les arguments du NON qu'on pourrait résumer dans la critique aveugle du libéralisme. Aussi, j'ai toujours pensé que ces arguments n'auraient mené nulle part. Aujourd'hui tout semble confirmer mon analyse. D'un côté, aucune initiative politique n'a été prise par les nonistes pour construire les lendemains qui chantent. De l'autre, les chefs d'Etat et de gouvernement ont lancé leur Traité réformateur qui ressemble fort bien à une version encore plus allégée de ladite Constitution. L'objectif : cacher le plus possible le peu d'éléments fédéralistes qui y étaient.<br /><br />Face à cette apathie institutionnelle, j'ai donc décidé depuis que cafebabel.com a lancé les babelblogs de me lancer dans une nouvelle aventure : celle du blog <a href="http://eurogeneration.cafebabel.com/">http://eurogeneration.cafebabel.com</a> Objectif : interpréter cette nouvelle génération qui monte, fille d'Erasmus et de l'Euro, de la mobilité et de la curiositas. Merci donc à tous ceux qui ont participé à ce blog et à bientôt sur Eurogeneration !Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-17267153378196651042007-03-23T12:33:00.000+01:002007-03-23T12:38:03.843+01:00Toto-candidati 2007Le toto-candidats est une pratique assez courante en Italie : on joue à savoir qui peut être candidat pour quel poste. C'est une habitude assez courante dans notre bizarre pays, du moins depuis que tous les Papes, avant de le devenir, ont été "papabili" d'abord.<br /><br />Mais, évidemment, nous ne faisons pas ça scientifiquement, avec des tableaux excel et avec une centralisation des paris tel que mon ami Grégoire Tardy vient de me le proposer... Je publie ici ma prévision.<br /><br />Et vous, c'est quoi la vôtre ? n'hésites pas à commenter !<br /><br /><br /><strong>PREMIER TOUR</strong><br />Laguillier Arlette (Lutte Ouvrière)<br />1,5%<br />Besancenot Olivier (Ligue Communiste Révolutionnaire)<br />3,0%<br />Buffet Marie-George (Parti Communiste Français)<br />2,0%<br />Schivardi Gérard (Parti des Travailleurs)<br />0,5%<br />Bové José (Une Alternative à Gauche)<br />3,2%<br />Voynet Dominique (Les Verts)<br />2,8%<br />Royal Ségolène (Parti Socialiste)<br />21,0%<br />Bayrou François (Union pour la Démocratie Française)<br />15,0%<br />Sarkozy Nicolas (Union pour un Mouvement Populaire)<br />33,0%<br />Nihous Frédéric (Chasse Pêche Nature et Traditions)<br />0,5%<br />De Villiers Philippe (Mouvement Pour la France)<br />1,5%<br />Le Pen Jean-Marie (Front National)<br />16,0%<br />TOTAL<br />100,0%<br /><br /><strong>Taux d'abstention au 1er tour<br /></strong>24,0%<br /><br /><strong>SECOND TOUR<br /></strong>Candidat 1<br />56,0%<br />Candidat 2<br />44,0%<br />TOTAL<br />100,0%<br /><br /><strong>PRESIDENT<br /></strong>Nicolas SarkozyAdrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-89425814396657507042007-03-21T11:44:00.000+01:002007-03-21T11:46:21.746+01:00Affaire Battisti, un test d'européanité pour les candidatsVu d'Italie, les réactions des tenors du monde politique français à l'affaire Battisti soulèvent l'indignation. Depuis qu'il y obtint l'asyle politique grâce à la « Doctrine Mitterand », cet ancien terroriste italien, condamné à perpétuité pour 4 meurtres dont deux exécutés personnellement, jouit en France d'une étrange sympathie. François Hollande, les Verts, l'extrême gauche et même le « très européen » François Bayrou ont déclaré, suite à son arrestation au Brésil, qu'il ne devait pas être extradé tant qu'il n'y ait l'assurance d'un « nouveau procès » en Italie. Leurs arguments : l'Italie n'a pas su faire les comptes avec son passé en jugeant Battisti en contumace. Certes, Ségolène Royal, candidate d'un PS champion de la cacophonie, a déclaré que l'affaire ne concernait plus que « le Brésil et l'Italie ». Mais la réalité est là. Qui plus est, <a href="http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=71831">selon le « Corriere della Sera »</a>, des hommes politiques français auraient aidé Cesare Battisti dans sa fuite au Brésil.<br />Or, l'Union syndicale de la magistrature a exprimé hier son « soutien à la justice italienne » en rappellant que dans la contumace italienne, « l'accusé en fuite est défendu à tous les stades de la procédure » et que la Cour européenne des droits de l'homme avait déjà validé cette procédure. Par ailleurs, dans sa note, l'USM précise qu'elle entend « réaffirmer le principe de la confiance mutuelle entre systèmes judiciaires européens fondé sur la capacité de tous les Etats-membres de l'Union de garantir un procès équitable ».<br />L'affaire Battisti apparaît donc comme un véritable test d'européanité pour les prétendants à l'Elysée. A la base de la doctrine Mitterand il y avait la thèse selon laquelle l'Italie n'aurait pas su faire les comptes avec son passé. Mais au nom de quoi les terroristes italiens devraient rester en liberté alors que les terroristes français – ceux d'Action Directe, par exemple – ont été arrêté et condamnés à perpétuité ? Comment peut-on arriver à donner des leçons de droit à un Etat qui a vécu une véritable guerre pendant les années de plomb et qui a su, malgré ça, rester un pays démocratique comme le prouve le rejet du recours de Battisti par la Cour européenne ? Comment peut-on se dire européen et tomber aussi facilement dans les pièges du gauchisme cocorico le plus arrière-gardiste ?<br />Heuresement que l'Etat français ait su assumer un vrai revirement dans cette affaire, avec la coopération qui a été assurée par le Ministère de l'Intérieur ! Et Nicolas Sarkozy de préciser : « à partir du moment où il y a un mandat d'arrêt, il est tout à fait normal que la police française collabore ».<br />Ce qui est triste dans cette affaire, c'est que cette position n'ait été défendue que par le candidat de l'UMP et par l'extrême droite, alors que la coopération judiciaire européenne devrait constituer l'un des pilliers de cette Europe qui, à 50 ans de sa fondation, a besoin d'un nouvel élan. Parler de Constitution et grands projets d'avenir n'a pas de sens lorsque l'on traîne les pieds dans les sujets les plus concrets. Comme la coopération judiciaire.Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-41101390624750329732007-03-20T23:44:00.001+01:002007-03-20T23:54:57.699+01:00Affaire Battisti : Les magistrats français pour la "confiance entre systèmes judiciaires européens""L'Union syndicale de la magistrature tient à réaffirmer son entier soutien à la justice italienne et aux magistrats de ce pays qui ont chèrement payé, souvent de leur vie, le prix de leur indépendance", dit le syndicat dans un communiqué.<br />L'USM rappelle que dans la contumace italienne, l'accusé en fuite est "défendu à tous les stades de la procédure" par des avocats.<br /><br />Selon <em>L'Express</em>, "la procédure menée en France sur Cesare Battisti a en effet montré que le fuyard, réfugié à Paris de 1990 à 2004 s'était non seulement fait représenter à ses procès mais qu'il se tenait informé du déroulement des audiences. L'USM rappelle aussi que la Cour européenne des droits de l'homme a validé la procédure de jugement italienne par contumace et rejeté le recours de Cesare Battisti".<br />Par ailleurs, dans sa note, l'USM précise qu'elle entend "réaffirmer le principe de la confiance mutuelle entre systèmes judiciaires européens fondé sur la capacité de tous les Etats-membres de l'Union de garantir un procès équitable".<br /><br />Il faut saluer le courage de ces magistrats français qui, dans un climat médiatique dominé par la sympathie à l'égard de l'omicide Battisti, affirment haut et clair leur attachement à une Europe très concrète... en ces temps de célébrations très rhétoriques du Traité de Rome !<br /><br />Lire aussi l'article de <a href="http://www.cafebabel.com/fr/article.asp?T=A&Id=2437">cafebabel.com sur l'Europe face à son passé terroriste</a>Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-18100643485317338962007-03-16T21:20:00.000+01:002007-03-16T21:22:08.283+01:00L'UE, une boule de neige qui a fondu en 50 ansEn ces temps de réchauffement climatique, évoquer l' « effet boule de neige » espéré par les pères fondateurs de l'Europe pourrait paraître anachronique. « Construisons une communauté économique, l'intégration politique suivra ! », disaient-ils. Et en effet, aujourd'hui, ce schéma s'est révélé être, telle qu'une idéologie, complètement faux.<br /><br /><strong>Si on touche au politique...</strong><br /><br />La réalité est que depuis le début des années 90, les Européens ont arrêté de penser leur processus d'intégration. Elargissement, Monnaie unique, liberté de circulation : toutes ces avancées récentes ont en fait été lancées dans le siècle passé, quelque part entre Maastricht et Schengen.<br />Pourquoi alors le projet européen s'est-il arrêté de courir ? La raison est simple. Tant que le processus d'intégration restait confiné au niveau économique et qu'il était servi par une méthode essentiellement diplomatique, il était susceptible d'avancer (pourvu que nos leaders tombent d'accord, ce qui n'était pas toujours le cas à cause de quelque chaise vide, par exemple). Mais aujourd'hui que le Marché Unique des marchandises, l'Euro ou Schengen sont une réalité, il n'y a plus de grand projet purement économique à promouvoir.<br />D'abord, parfaire le Marché Unique voudrait dire toucher au social avec la création d'un (vrai) marché unique des services. Ensuite, normaliser l'Euro comporterait la création d'un (vrai) gouvernement économique, et qui dit « gouvernement » dit « politique ». Généraliser la liberté de circulation, enfin, aux nouveaux pays membres équivaudrait à se heurter à l'épouvantail – toujours existant ! - du plombier polonais. Pour ne pas parler de la création d'une diplomatie et d'une armée européennes... Dans tous les cas on toucherait au politique et, donc, à un terrain miné. La preuve : même lorsque l'on trouve, difficilement, un accord diplomatique (c'était le cas pour la fameuse Constitution), les peuples le rejettent.<br /><br /><strong>Internet, démocratie et Erasmus</strong><br /><br />En définitive, donc, quand on restait dans les altitudes de l'économie et de la diplomatie, la boule de neige continuait à descendre et à grossir – bien poussée, quand même, par un Delors ou un Spinelli. Dès lors qu'on descend plus en aval, elle fond, victime du... réchauffement politique et social.<br />Certes, on pourra toujours faire semblant de rien, acheter des canons à neige et fabriquer des « mini-traités ». Ou même faire du ski indoor en faisant passer, par la force, une Constitution qui – ne l'oublions pas ! – ne fait pas, comme on a voulu le faire croire, le choix de l'Europe politique, mais elle se limite à en améliorer le fonctionnement. Le problème restera.<br />Mais ce qui fond, ce n'est que l'Europe des chancelleries. Pour que le projet européen puisse devenir politique, l'Europe doit changer de logiciel. Et se dire que – pour qu'on mette en commun non plus seulement le charbon, les marchandises ou les monnaies – il lui faut créer un véritable espace de débat au de là des frontières. Sur l'énergie et sur les retraites. Sur l'Euro et sur la politique étrangère. Qui sera d'autant plus riche qu'il pourra refléter la variété des expériences et des cultures dont regorge le Continent.<br />Pour faire cela, il nous faut trois choses. Primo : parier sur des médias qui favorisent un débat multilingue, et en particulier sur le « Web 2.0 », ou Internet de deuxième génération, qui permet une plus grande horizontalité et personalisation dans la communication et dans l'information. Secundo : élire une assemblée constituante par voie populaire qui présenterait par référendum, cette fois-ci, une vrai Constitution et non pas l'énième projet de traité qui ne veut pas dire son nom. Tertio : massifier l'accès à la mobilité avec un programme « Erasmus pour tous » qui vise à généraliser ce rêve, magnifique et créateur, que représente une aventure à l'étranger, à tous les étudiants et à tous les domaines professionnels. C'est du rêve qu'a vécu notre génération – fille de l'Internet et d'Erasmus – que doit redémarrer l'Europe du présent. C'est sa seule chance.Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-31004363326703239082007-03-13T17:17:00.000+01:002007-03-13T17:18:10.294+01:00Bayrou, le gagnant du videPaternalismes, sermons, moralismes... Dimanche soir le Président Chirac marquait un point de plus dans la course pour son futur job : celui de Pape. Mais ses déclarations oecuméniques – pour ne pas dire banales – sur le futur de l'humanité n'étaient, hélas, guère en décalage avec le vide d'un débat électoral qui a du mal à prendre son envol et qui manque cruellement de grands sujets.<br />La raison est simple. Les Français ont aujourd'hui l'impression d'avoir tout dit, tout entendu. Et en effet, en ce début de siècle, la France aura vécu, plus que n'importe quel autre pays européen, une série d'événements marquants pour le débat politique national : la guerre en Irak en 2003 (en prenant une position courageuse) ; l'interdiction du voile à l'école en 2004 ; le référendum européen puis la crise des banlieues en 2005. Autant de sujets liés à des questions clé de notre époque – la démocratisation du monde arabe, la société multiculturelle, la construction d'une Europe politique – sur lesquels les Français ont fait preuve, à chaque fois, d'un enthousiasme et d'une participation exemplaires.<br />Mais alors pourquoi ce manque de profondeur dans le débat actuel autour de l'élection Présidentielle ? Parce que les discussions des dernières années se sont soldées – telles que les dissertations en trois parties chères à la tradition éducative nationale – dans des conclusions à peu près unanimes : Bush est un imposteur va-t'en-guerre ; le principe de laïcité (remontant à 1905) n'est pas négociable ; l'Europe n'est pas assez sociale ; les banlieues sont chaudes et le resteront. Dans l'esprit cartésien qui domine le pays, donc, ces dossiers sont clôturés.<br />Le problème est que, dans la réalité des choses, ils ne le sont pas du tout. Sur le plan international, la stratégie américaine évolue dans le sens de la diplomatie et c'est justement le moment de l'influencer. Sur le plan européen, les « Non » n'ont rien réglé étant donné qu'aucun Plan B n'est sur la table. Sur la scène nationale, l'intégration des communautés étrangères piétine tout comme la situation dans les banlieues.<br />Et alors ? Alors, en ayant l'impression que les enjeux de fonds manquent, l'attention des Français se concentre sur la personnalité des candidats et sur les « valeurs » qu'ils incarnent. Au risque que les principaux prétendants n'enthousiasment pas tout à fait. Et que les électeurs finissent par leur préferer un outsider. François Bayrou est par conséquant le grand gagnant du vide qui domine la campagne. Ce qui peut contrer son ascension, ce ne sont ni DSK ni Simone Veil, mais un retour à ces réalités que la France pense avoir fixées. A tort.Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-62710916046594776002007-03-10T13:55:00.000+01:002007-03-10T13:58:42.164+01:00L'Ancien régime et les médias (franco)françaisIls étaient plusieurs centaines les journalistes réunis à Lille pour les <a href="http://assisesdujournalisme.com">« Assises internationales du journalisme » </a>dont cafebabel.com était partenaire. Tout d'abord le titre était trompeur : il aurait fallu les appeler les « Assises franco-françaises du journalisme corporatiste ». D'international il y avait très peu mis à part deux journalistes indiens et quatre polonais complètement perdus... Puis, l'approche utilisée était des plus autoréférentielles et fermées, s'il est vrai qu'un spectre hantait l'événement : celui de l'Internet. « Halte au tout gratuit ! » hurlaient les journalistes comfortablement salariés. « Que se passera-t-il de l'emploi que j'ai toujours rêvé ? » se demandaient les pigistes, les précaires du système que tous lamentent et que tous exploitent. « Faut-il avoir peur du Web? » demandaient les animateurs. « Le problème est le capital! » renchérissait Edwy Plenel. Avec une entandence et des participants uniquement journalistes, le thème qui dominait tous les débats était celui de l'économie de la presse : un domaine, on le sait bien, parfaitement maîtrisé par les journalistes français. Dommage! Dommage qu'aucun représentant de la presse économique était là et que les analyses se résumaient à un amas de lieux communs et de paranoïas. Dommage qu'aucun éditeur ou patron de presse était représenté pour un engager un débat sérieux sur le futur du journalisme ! Dommage aussi que la teneur des échanges était trop souvent proche de l'amateurisme... dans un débat sur l'Internet on a pu entendre le mot Web 2.0 prononcé qu'à la fin ou le <a href="http://www.lefigaro.fr/medias/20060927.WWW000000393_new_assignment_quand_les_internautes_se_paient_des_reportages.html">projet newassignment.net </a>complètement ignoré par les intervenants...<br />Bref, les journalistes réunis à Lille ressemblaient fort bien aux aristocrates retranchés à Versailles, à l'ancien régime qui préfère la défense de ses acquis à l'acceptation du défi d'avenir, à l'élite dirigeante qui ne se saisit pas du vaste champs d'ouverture qu'offre Internet aujourd'hui. Oui, parce que le Quatrième pouvoir a failli dans sa mission de contrôle du pouvoir et des nouvelles formes de journalisme citoyen (embryonnaire et perfectible) émergent aujourd'hui dans l'univers de nos opinions publiques...<br />Heuresement qu'étaient présents une poignée de journalistes qui ont fait le pari de la presse Web : Laurent Guimier du figaro.fr ou Walter Bouvais de Terra Economica... Le premier a défendu son modèle économique (tout gratuit, début d'intégration avec les ressources du journal papier). Le deuxième a fait part de son avant-gardisme : se servir de l'Internet comme d'un incubateur pour des idées difficilement réalisables dans le papier (en l'occurrance un webzine inspiré aux valeurs du développement durable). Sans parler des quelques pigistes qui désormais pensent à fonder leur propre titre... sur le Web ! Il faut le dire : cette paranoïa vis-à-vis du Web est loin d'être la norme en France. Le Web 2.0 français se porte très bien... Dommage que le Journalisme français avec un grand « J » soit bien loin d'être dans le coup !Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-13107770787098225382007-03-04T16:09:00.000+01:002007-03-04T16:11:16.967+01:00Un blog pour la version 2.0 de cafebabel.comVous voulez participer à la construction du nouveau cafebabel.com ? Une seule adresse :<br /><br /><a href="http://coffeefactory.cafebabel.com/">http://coffeefactory.cafebabel.com/</a>Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-1166707782111027282006-12-21T14:23:00.000+01:002006-12-21T14:34:14.333+01:00Témoignage sur des épisodes de racismeLes sentiments racistes se banalisent à Paris. En une semaine j'en ai eu la preuve non pas scientifique, certes, mais au niveau de l'expérience personnelle. Il y a quatre jours un Monsieur dans le métro a exclamé: "que des Noirs ici !" en changeant tout de suite de place. J'étais le seul à répondre.<br /><br />Il y a une heure, en sortant de la boulangerie, je vois un crâne rasé d'une quarantaine d'années intimer à un mendiant de partir en se faisant passer pour un policier. Je lui ai répondu, il en est né une altercation ("je suis raciste, moi, je suis Français" - m'a-t-il dit avec fierté. "Vous êtes indigne de ce pays, la honte!" lui ai-je répondu) et le monsieur est parti en courant, à l'aide d'un coup de pied. C'est vrai qu'il était petit...<br /><br />Blagues à part, je ne cesse de voir cet esprit lépéniste et malsain se répandre dans la société française. Mais le phénomène, d'après ce que me collègue me racontent, est bel et bien européen.Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-1166519730784060992006-12-19T10:07:00.000+01:002006-12-19T10:20:19.230+01:00Le retard de l'Italie et le succès de cafebabel.comHier Daniele Semeraro, un jeune journaliste de repubblica.it, a publié un <a href="http://www.repubblica.it/2006/10/sezioni/scuola_e_universita/servizi/giovani-internet-2/cafebabel/cafebabel.html">article sur cafebabel.com </a>dont le titre était éloquant :<br /><br /><strong>Parigi, effetto Cafebabel. com<br />l'informazione è senza frontiere</strong><br />La sfida di Adriano, il direttore 26enne partito dalla Campania<br />"Tutto è cominciato con Erasmus. L'Italia? Sempre in ritardo...."<br /><br />ce qui veut dire :<br /><br /><strong>Paris, effet cafebabel.com<br />L'information est sans frontières</strong><br />Le défi d'Adriano, le directeur de 26 ans, parti de Campanie.<br />"Tout a commencé avec l'Erasmus. L'Italie ? Toujours en retard<br /><br />La référence était à l'énorme différence d'accueil que la France et l'Italie ont réservé au projet cafebabel.com. D'un côté la clairvoyance de Renaud Dorandeu à l'IEP de Strasbourg en 2000 alors que le projet était juste dans la tête de Nicola Dell'Arciprete et moi même. De l'autre la sourde indifférence de la LUISS de Rome qui a snobbé l'initiative en donnant envie de quitter le pays en 2002 pour rentrer en France.<br /><br />De surplus, l'ironie du sort a voulu qu'en même temps un article soit publié sur le même site révélant que <a href="http://www.repubblica.it/2006/12/sezioni/scienza_e_tecnologia/istat-tecnologie/istat-tecnologie/istat-tecnologie.html">l'Italie était à la 15ème place en Europe </a>quant aux accès à Internet. Quand on dit les coïncidences...Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-1165507732473024582006-12-07T17:07:00.000+01:002006-12-07T17:11:31.476+01:00Interview à LibéA l'occasion des 20 ans du programme d'échanges universitaires Erasmus, j'ai été interviewé par le site du quotidien Libération sur cafebabel.com qui - comme le dit à juste titre Libé - "n'aurait pas vu le jour" sans Erasmus !<br /><br />Lire: <strong>cafebabel.com, premier média transeuropéen </strong> en cliquant <a href="http://www.liberation.fr/actualite/medias/221822.FR.php">ici</a>Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-1161120613108411822006-10-17T23:29:00.000+02:002006-10-17T23:33:38.246+02:00La trinité socialiste pour 2007, ou les voies de l'Europe sont infinies (1er épisode)Une voix hiératique, celle de Ségolène Royal ; le masque tout droit sorti de la Commedia dell'Arte, celui de Laurent Fabius ; et les mimiques méditerranéennes de DSK. Voilà les trois icônes de la trinité socialiste qui a attiré l'attention de millions de Français, ce soir, pour le premier des quatre débats qui précèdent le vote du principal parti de la gauche française en vue de l'investiture pour les élections de 2007. <br /><br />Dominique Strauss-Khan misé sur un discours ancré dans une perspective à long terme ainsi que sur la dimension européenne de son propos tout en péchant, à plusieurs reprises, par manque de précision. Il a été le seul à citer d'une façon convaincue l'exemple de « nos voisins européens » quant, par exemple, aux performances dans le taux d'occupation. Une analyse qui risque d'être impopulaire, s'il est vrai que celui qui se définit comme le candidat « social-démocrate » a invité les Français, « même les seniors », à travailler plus. <br /><br /><br />Esquissant un sourire peu convaincu, Laurent Fabius a quant à lui amorcé les contours de sa présidence éventuelle, en promettant d'arriver au Conseil européen de juin 2007 à Berlin avec « des propositions pour relancer l'Europe socialement et économiquement ». Après son positionnement pour le Non à la Constitution européenne on sait à quoi s'attendre.<br /><br />La favorite des sondages a marqué son identité féminine jusqu'à la caricature. Toujours souriante – jamais grave mais au ton docte – et un brin mal à l'aise, celle qui disait se « réserver le droit » de ne pas continuer ce genre de débats avec ses adversaires, a marqué sa différence de femme jusqu'à la désigner, dans son mot de clôture, comme la principale différence entre elle et les deux autres prétendants. « De l'humour... », a commenté Emmanuel Kessler, le journaliste de Public Sénat qui l'interviewait. Au de là de ça, Madame Royal a accentué son positionnement de candidate national populaire abondant en « propositions concrètes » et en clins d'oeil à telle ou telle cible de son électorat potentiel. Tour à tour, les populations rurales, les écolos, les Français d'origine étrangère ont été les destinataires de la rhétorique royaliste. Mais son positionnement européen demeure le plus flou parmi ceux qu'on peut retrouver dans la trinité de Rue Solferino. Un seul indice pour tous: son porte-parole, Arnaud de Montebourg, s'était prononcé pour le Non à la Constitution. Alors que « Ségo » avait affiché un oui... de cironstance? Rendez-vous aux prochains débats.Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-1159442131652585752006-09-28T13:14:00.000+02:002006-09-28T13:29:56.956+02:00Sarkozy, fédéraliste pragmatique<a href="http://photos1.blogger.com/blogger/5478/1078/1600/sarkozy_europe.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;" src="http://photos1.blogger.com/blogger/5478/1078/320/sarkozy_europe.jpg" border="0" alt="" /></a><br />« Transfert complet » de la compétence de l’asile à l'Union européenne ; création de « consulats européens » pour délivrer les visas de court séjour ; création d'un bureau européen de lutte contre l'immigration clandestine… A la veille de la réunion interministérielle de Madrid, prévue pour le vendredi 29 septembre, le Ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy affiche une ambition qui va bien au de là du niveau actuel de « coordination » a minima des politiques d’immigration de l’Union européenne.<br />Sur la forme, <a href="http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-817626,0.html?xtor=RSS-3208 ">le raisonnement </a>est plus que logique : "chaque consulat national délivrant des visas permettant de circuler dans l'espace Schengen [de libre circulation des personnes], en cas de refus, le demandeur va donc tenter sa chance dans un autre consulat jusqu'à ce qu'il obtienne satisfaction". <br />De plus, la prise de conscience de la dimension européenne du phénomène migratoire revèle d’une forme de « fédéralisme pragmatique » qui, jusque là, n’avait pas été partagé par des responsables français. La démarche est donc à saluer en ces temps de gestion catastrophique de l’immigration clandestine.<br />Mais il y a des fortes chances que les contenus de cette stratégie pan-européenne que souhaite le candidat probable de l’UMP à la presidentielle sont, quant à eux, inspirés d’une vision réductive du phénomène migratoire. Les <a href="http://cafebabel.com/fr/article.asp?T=T&Id=7925">expulsions</a>, les rapatriements ainsi que les restrictions prônées par le Ministre de l’Intérieur en France parlent d’elles mêmes. <br />Bref, si l’analyse est bonne, les conclusions manquent de vision. Car, entre les lignes de la pensée sarkoziste, l’immigration est vue non pas comme un problème à gérer et une ressource à valoriser mais comme une menace à combattre. Son mérite est pourtant d’avoir compris que c’est en Europe que se jouera l’avenir de nos sociétés. Est-ce que la gauche l’a compris aussi ?Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-1158748279979039442006-09-20T12:17:00.000+02:002006-12-07T17:11:47.243+01:00Erasmus "option dialogue social" pour la FranceLe ministre délégué à l'Emploi, Gérard Larcher, se rendra jeudi aux Pays-Bas et en Espagne pour étudier les traditions de ces pays en matière de dialogue social. Et ce, quelques jours avant de présenter un avant-projet de loi de réforme du dialogue social en France.<br />Enfin le pays de la (g)rève générale s'ouvre à ce qui se passe ailleurs ! Comme je l'écrivais dans <a href="http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=939891">Le Monde</a> le 4 avril dernier, la crise du CPE démontrait à quel point la France n'avait pas été en mesure de mettre sur pieds un système durable de concertation entre les partenaires sociaux. <br />Mais il faudra également résoudre l'autre grand mal français, celui de la réluctance envers toute évolution de son modèle social. C'est urgent pour la gauche de s'ouvrir aux "réformes", si on veut éviter la "rupture" que certains candidats à l'élection de 2007 prônent avec de plus en plus d'insistance et de succès dans les sondages.Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-1158340082606208842006-09-15T19:00:00.000+02:002006-09-15T19:10:54.530+02:00Oriana Fallaci n’est plus, le « Syndrôme Fallaci » se porte de mieux en mieux<a href="http://www.richardames.us/files/05-07-24_fallaci.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px;" src="http://www.richardames.us/files/05-07-24_fallaci.jpg" border="0" alt="" /></a><br />Oriana Fallaci, journaliste, écrivain, intellectuelle de premier plan en Italie et en Europe s’est éteinte aujorud’hui, à Florence, à l’âge de 77 ans.<br />Mais son héritage restera gravé à jamais. La polémiste italienne, célèbre pour son pamphlet L'Orgueil et la Rage (Plon, 196 p., 15 € ), publié au lendemain des <a href="http://www.cafebabel.com/it/dossier.asp?id=307">attentats du 11 septembre</a>, a en effet anticipé une tendance aujourd’hui très populaire dans les milieux intellectuels européens. Celle d’une véritable « intolérance » vis-à-vis du terrorisme islamiste, dont l’originalité était de ne pas se baser sur un racisme brut et droitier mais sur la nécessité de défendre les valeurs occidentales d’ouverture et de liberté. Pour tous ceux qui l’avaient vue s’engager dans les année 70 pour des batailles très à gauche pour le droit au divorce et à l’avortement, ce fut un véritable choc de l’entendre fustiger la pensée faible de l’Occident face au terrorisme, ses faiblesses, son manque de conviction. <br />En clair, pour paraphraser Karl Popper, la « société ouverte » – pour Mme Fallaci – devait être « intolérante avec les intolérants ». Il s’agissait d’une réaction fière, sanguigne mais, après tout, justifiée.<br />Ceci dit, au fûr et à mesure que le terrorisme islamiste se développait dans le monde en général et en Europe en particulier (Madrid 2004, Londres 2005…), son discours se faisait aussi de plus en plus sévère. Et ainsi elle arriva à condamner non pas le terrorisme de matrice islamique mais l’Islam en tant que tel. <br />L’année dernière, par exemple, au lendemain des bombes de Londres, dans un article paru dans les colonnes du Corriere della Sera, elle arrivait à s’ériger en « Cassandre » pour prévoir des attentats à l’occasion des élections italiennes de 2006 « contre des monuments, contre notre patrimoine culturel car les terroristes veulent détruire ce qu’eux n’ont jamais pu avoir, la culture et les arts ». Son discours tournait ainsi au vinaigre. C’était ce que j’appelle le « Syndrôme Fallaci ».<br />Car son discours est le miroir non seulement de ces intellectuels qu’on a entendu fustiger l’Islamo-fascisme, mais aussi d’une partie immense de l’opinion publique européenne qui voit dans l’Islam une menace à la civilisation occidentale, qui craint l’avenement d’une véritable « Eurabie » - comme disait Oriana Fallaci – dans le Vieux Continent. Il suffit de voir la quantité de <a href="http://www.iostoconoriana.it">soutiens </a>qu’elle savait rassembler.<br />Nous devons ainsi garder, de l’héritage politique d’Oriana Fallaci, non seulement son engagement civique des années 70 mais également son cri d’alarme face à une Europe molle, qui trop souvent cède aux sirènes de l’antiaméricanisme et qui – avouons-le – à cause de certains milieux gauchistes a tendance à relativiser la menace terroriste et islamiste.<br />En revanche, le leg qu’il faudra essayer de contrer – celui qui aujourd’hui pèse le plus dans les esprits des Européens – c’est ce « syndrôme Fallaci » : partir d’une idée noble telle que la défense de nos valeurs, pour en arriver à pointer du doigt une religion et une culture toutes entières. Avec lesquelles l’Europe devra composer. Qu’on le veuille ou pas.Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-1157651754583421692006-09-07T19:39:00.000+02:002006-09-07T20:00:53.723+02:00La véritable fraude d'Attac<a href="http://www.cafebabel.org/photos/nikonoff-adri_mini.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px;" src="http://www.cafebabel.org/photos/nikonoff-adri_mini.jpg" border="0" alt="" /></a><br />Je lis avec admiration l'attaque magistrale de Jean Quatremer sur son blog (<a href="http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2006/09/schadenfreude.html">lire</a>) contre la direction du mouvement anti-mondialiste ATTAC.<br /><br />Jacques Nikonoff & associés sont accusés d'avoir organisé une fraude massive lors des élections de l'organisation afin de se maintenir au pouvoir. Il s'agit d'une réelle décrédibilisation pour un mouvement qui - comme le rappelle Quatremer - s'hérigeait en référence morale de la gauche.<br /><br />Mais la véritable fraude que la direction d'ATTAC a commis, la plus grave aux yeux de l'Histoire de la construction européenne, est d'avoir sciemment menti à ses militants au moment de la campagne sur le référendum pour le Traité constitutionnel. C'est alors que Nikonoff et compagnie ont orchestré une formidable opération de propagande en truquant la substance du texte ("une Constitution gravée dans le marbre" alors qu'il s'agissait d'un Traité), son interprétation ("machinerie hyper-libérale" alors que l'Europe incarne avec les fonds structurels et d'autres initiatives l'alternative au capitalisme sauvage) ainsi que le sens même du projet européen en s'apparentant au discours lépeniste (<a href="http://faraoui.blogspot.com/2005/05/attac-et-fn-mme-discours.html">lire mon billet du 06/05/05</a>). Qui va payer pour cette fraude-là ?Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-1150481270784551812006-06-16T20:04:00.000+02:002006-06-16T20:07:50.816+02:00Le Conseil européen veut poursuivre la ratification!"Depuis juin 2005, cinq autres États membres ont ratifié le traité constitutionnel, portant à quinze le nombre total de ratifications. Deux États membres n'ont pas été en mesure de ratifier ce texte et huit doivent encore achever le processus de ratification, l'un d'entre eux ayant récemment entamé la procédure à cette fin. Il faut espérer que ce processus sera mené à bien, conformément aux conclusions de juin 2005."<br /><br />Selon les conclusions du Conseil Européen de Bruxelles qui viennent d'être publiés, on va donc "poursuivre la ratification" de la Constitution... est-ce vraiment réaliste ? Ne faudrait-il pas regarder la réalité en face et, peut-être, écouter la proposition de l'historien Todorov qui veut garder seulement les deux premières parties ?Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-1147171744765118672006-05-09T12:41:00.000+02:002006-09-15T19:40:44.506+02:00Et la politique européenne de Prodi ?<b>Selon vous, l’élection de Romano Prodi aura donc peu de conséquences sur la politique européenne du pays ?</b><br />Elle aura très peu de conséquences. Berlusconi était favorable à l’élargissement, Prodi également… Il faut aussi dire une chose, c’est que l’Europe compte peu de vrais sujets sur son agenda. La Constitution, la stratégie de Lisbonne, c’est de la poudre aux yeux. Aujourd’hui, on a simplement une Europe qu’il faut faire marcher. Il n’y a pas d’agenda européen pour lequel on puisse se demander quelle sera la politique du gouvernement italien. C’est triste, mais c’est comme ça. <br /><br />Voici un extrait de la conversation sur l'Italie que j'ai eu avec un journaliste du nouveau portail "Toute l'Europe". Vous pouvez la lire/écouter <a href="http://www.touteleurope.fr/francais/observatoire-de-leurope/debatvie-intellectuelle/ils-ont-la-parole/au-centre-dinformation-sur-leurope/adriano-farano.html ">ici</a>.Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-1145721902927886582006-04-22T18:02:00.000+02:002006-04-22T18:14:42.156+02:00Dans les médias...Voici les liens de mes récentes interventions dans les médias...<br /><br /><img src="http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/lgo/lemondefr_grd.gif" align="left"> <strong>Le Monde, Pages Opinions, 3 avril 2006</strong><br /><a href="http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-757326,0.html">"Le CPE ? Un bras de fer entre réactionnaires et conservateurs, par Adriano Farano</a><br /><br /><img src="http://image.radio-france.fr/chaines/france-culture/img/tmpl/tmpl_logo.gif" align="left"> <br /><strong>France Culture, Cause Commune, 13 avril 2006</strong><br /><a href="http://www.tv-radio.com/ondemand/france_culture/CAUSE/CAUSE20060413.ram">Les élections italiennes </a><br /><br /><br /><img src="http://www.france5.fr/images/emissions/007548/31/image2.jpg" align="left"> <strong>France 5, Arrêt sur images, 16 avril 2006</strong><br /><a href="http://www.france5.fr/asi/007548/31/133845.cfm">"Italie : au de là de la caricature"</a>Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-1139504255316143912006-02-09T17:55:00.000+01:002006-05-09T12:49:53.803+02:00Liberté et respect de la loi : Brice Couturier répondJe publie la réponse de Brice Couturier, l'animateur de Cause Commune, à l'auditeur qui avait comparé mes propos à ceux "des pires politiciens de la Lega" ou aux "années Trente de l'Europe", en le remerciant pour ce que, de nos jours, il faut désormais qualifier de véritable "courage" et non pas de normale déontologie professionnelle :<br /><br />"Monsieur,<br /><br />J'ai pris bonne note de vos observations. Etes-vous choqué lorsque les historiens de l'Allemagne parlent "d'immigration protestante" dans leur pays, au XVII° siècle, suite aux persécutions subies dans le nôtre après la révocation de l'Edit de Nantes ?<br />Dans le contexte actuel, précisément, je n'ai pas envie de pratiquer mon métier de journaliste sous la menace. Mes invités sont libres de leurs propos et je n'ai nulle intention de les censurer aussi longtemps qu'ils respectent les lois de notre pays. Et seulement celles-ci.<br /><br />Brice Couturier"Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-1138968323722749002006-02-03T12:59:00.000+01:002006-02-03T13:06:34.683+01:00Mahomet ou Voltaire<img src="http://www.cafebabel.com/photos/mohammed.jpg" align="left">Faut-il se résigner à penser que la culture musulmane est inconciliable avec la modernité et l’esprit critique ?<br />Hier soir, j’étais l’invité de <a href="http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/causecommune/index.php">Cause Commune</a>, sur France Culture, pour parler de « médias européens » au moment où <a href="http://www.cafebabel.com">cafebabel.com </a>fête ses 5 ans. Pour expliquer la nécessité de tels médias continentaux j’ai mis l’accent sur une constatation à mon avis évidente : « les défis auxquels sont confrontées nos sociétés européennes sont communs : on a tous la même monnaie, on a tous la même frontière Schengen pour gérer l’immigration ; on a tous les mêmes problèmes de gestion de l’immigration musulmane ».<br />Un auditeur m’a écrit aujourd’hui pour me retorquer « la niaiserie et le côté odieux de cette remarque qui nous rappelle les déclarations des pires politiciens de la Lega » car « l'on pas besoin forcément de l'Europe pour comparer les différentes gestions (de l’immigration) » et que « cette façon de mettre en exergue l'immigration musulmane nous rappelle aussi les merveilleuses années 30 de l'Europe et en outre qu'une grande majorité des gens d'origine musulmane d'Europe ne sont plus des immigrés mais des citoyens européens à part entière ».<br />Je suis amusé par cet irremplaçable rêve de se voiler la face que beaucoup, en Europe, continuent à caresser au sujet de la gestion de l’immigration musulmane – rêve qui tourne au cauchemar pour la sécurité (émeutes dans les banlieues), la vie (meurtre de Theo Van Gogh), l’ordre public (attentats de Paris, Londres et Madrid) de nos concitoyens – chrétiens, athées ou musulmans d’ailleurs. <br />En France, en plus, au syndrome de l’autruche s’ajoute une sophistication de la rhétorique et, a fortiori, de la langue qui entraîne une série désormais illimité d’expressions « tabou » et « politiquement incorrectes » qui renforcent un climat intellectuel auquel ni moi, ni a fortiori un magazine 100% européen n’entendons nous plier.<br />Venons au cœur de la question de la « gestion de l’immigration musulmane » : est-il possible qu’on n’y voie pas un problème commun aux sociétés européennes ? Peut-on penser vraiment que la proximité géographique, culturelle et juridique (vu qu’on partage le même espace de circulation des hommes appelé Schengen – le Canada n’y fait pas partie que je sache…) des pays européens ne soit pas un élément commun qui doit nous induire à aborder ce problème du moins en nous concertant ?<br />Quand je me réfère à la gestion de l’immigration musulmane, en plus, je ne vise pas la gestion d’une immigration – il paraît – réussie comme celle dont a du faire partie cet auditeur de France Culture qui dit avoir 53 ans et « être européen bien avant que [je] vienne au monde ». Mais son mépris pour la liberté d’expression qui l’amène même à clôre son e-mail sympathique avec un très poli « Je n'ai pas envie de vous saluer » (sic), me fait douter de son appartenance à une communauté de valeurs européenne qui demeure, à mon avis, parfaitement incarnée par cette phrase de Voltaire qui clôt <a href="http://www.cafebabel.com/fr/article.asp?T=T&Id=5910">l’article de Chris Yeomans </a>que nous publions aujourd’hui sur les desseins sur Mahomet publiés par la presse européenne : «je ne suis pas d'accord avec un mot de ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour votre droit de le dire».<br />Brice Couturier, l’animateur de l’émission qui répondait à ma phrase, avait raison à parler du « codage intellectuel et idéologique qui est différent d’un pays à un autre » comme d’un problème pour la merveilleuse aventure des médias européens. Tant qu’on aura ces auditeurs, tout sera difficile.Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-1135012122891176262005-12-19T17:55:00.000+01:002005-12-19T18:10:58.106+01:00A bas le train-train anti-européen !<img src="http://www.comune.torino.it/musei/foto/treno.jpg" align="left">L’année dernière tous les Européens avaient été frappés par le « timbre européen » avec une majoration de 2 cents, lancé par La Poste, histoire de bien faire comprendre aux Français que l’Europe, c’est l’étranger et pas leur espace de vie naturel. Maintenant, même la SNCF se fait remarquer par des conduites anti-européennes et mesquinement nationales.<br />Samedi 17 décembre 2005 je rentrais d’une <a href="http://www.campagnes.parcoursciviques.org/17%20decembre%202005/">rencontre pan-européenne </a>à Strasbourg au Conseil de l’Europe organisée par l'association CiDem. Après avoir prêché la cause des médias européens avec des personnes de l’Europe entière je me suis dirigé vers la Gare pour prendre mon train de 17h19. <br />Manque de chance, le train pour Paris avait 30 minutes de retard. Après d’innombrables arrêts (dus, d’après aux contrôleurs, à un arsenal de faux pistolets abandonnés sur les rails, sic), le personnel de bord nous informe qu’on aura droit à des « enveloppes-retard » à remplir pour être remboursés.<br />Enfin arrivés à Gare de l’Est avec 58 minutes de retard, les « hommes en bleu » de la SNCF nous surprennent : on aura pas de remboursement car le train, parti d’Allemagne, avait déjà 30 minutes de retard quand il a « passé la frontière » et, donc, les 28 minutes prises en charge par la SNCF ne suffisent pas à obtenir un remboursement !<br />Pourquoi je raconte cet épisode ? Car il prouve une fois de plus que les mentalités de la plus part des gens dans nos sociétés fonctionnent encore en des termes nationaux ! Quel peut donc être le sens de la notion de « frontière » dans l’ère de l’espace de libre circulation (dit de Schengen), de l’euro et de la mobilité de l’eurogénération ? <br />Si moi je paye une société française pour un service et que cette société a cru bon profiter d’un espace sans frontières (justement permis par l’Europe) en réalisant une coopération avec son homologue allemand (qui lui fait réaliser des économies d’échelle), pourquoi ne pas concevoir ça comme un service européen rendu à un consommateur européen avec toutes les conséquences que cela implique ? Peut-être la SNCF préfère le train-train anti-européen qui est en train de s’installer confortablement dans les compartiments de cette Europe qui ne s’assume pas ? En tout cas, sa conduite est plus proche d’une vieille locomotive du XIX siècle que de ses TGV ultra-modernes.Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-1134587187626357532005-12-14T20:05:00.000+01:002005-12-14T20:23:21.846+01:00Berlusconi "tapiré"<img src="http://tv.lospettacolo.it/gallery/tapiro(2).jpg" align="left">Selon beaucoup en France, l’Italie serait un régime et Berlusconi son dictateur. Il faudra quand même que ces experts de la Péninsule expliquent ce qui s’est passé <a href="http://it.news.yahoo.com/14122005/58/berlusconi-tapiro-striscia-notizia.html" onclick="window.open(this.href,'_blank'); return false;">aujourd’hui à Rome</a>. L’envoyée spécial du JT satyrique à succès <a href="http://www.striscialanotizia.mediaset.it/" onclick="window.open(this.href,'_blank'); return false;"><i>Striscia la Notizia</i></a> – une émission de la chaîne de propriété du groupe de Silvio Berlusconi, Canale 5 – a remis un « tapir doré » au Président du Conseil italien. Le <i>tapiro d’oro</i> est un « prix » au deuxième degré que <i>Striscia la Notizia</i> remet à des personnages publiques qui se sont particulièrement illustrés pour des actions de mauvaise administration ou en tout cas qui sont, selon elle, à condamner. Dans ce cas de figure, <i>Striscia</i> voulait dénoncer le fait que le JT de la chaîne publique RaiUno avait montré les images d'une contestation publique à Berlusconi en « manipulant clairement l’information » à l'avantage du premier ministre. En recevant le prix, Berlusconi a déclaré être un éditeur « très libéral ». Ce qui n’est pas, par ailleurs, comme pensent beaucoup en France, une injure… :-)Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-1134399090410402682005-12-12T15:51:00.000+01:002005-12-12T15:51:30.423+01:00Agriculture, la France comme l’Empire Romain<img src="http://www.idee-k.com/historiart/cesar20.jpg" align="left">Pourquoi la société de la Rome ancienne n’arriva-t-elle pas à assurer au monde antique un développement continu et ininterrompu ? Dans <a href="http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2701129737/171-3630437-0603427" onclick="window.open(this.href,'_blank'); return false;"><i>La société brisée</i></a>, un essai brillant publié en France en 2003, - que Brice Couturier m’a fait découvrir lors de mon dernier <a href="http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/causecommune/index.php#haut" onclick="window.open(this.href,'_blank'); return false;">passage sur France Culture</a> –, le juriste napolitain Aldo Schiavone explique ainsi le fait que l’histoire ait été « coupée en deux » (en italien « spezzata ») entre antiquité et Moyen-Age : les anciens ne tenaient pas suffisamment en compte le commerce et l’économie ; la classe dominante était composée essentiellement de grands propriétaires agricoles ; la classe sociale des « chevaliers » (commerçants, entrepreneurs) n’arriva jamais à avoir un poids consistant dans la société.<br />« Comme la France aujourd’hui ! » on serait tentés de dire : mépris de l’intelligentsia pour tout ce qui est argent et économie, surreprésentation des intérêts des agriculteurs dans le milieu politique, attachement forcenée au monde rural…<br />Alors qu’elle se distingue pour son protectionnisme agricole au Sommet de l’OMC qui s’ouvre demain à Hong Kong, peut-être la France de 2005 traverse, elle aussi, une période de décadence semblable à celle de l’Empire Romain de jadis… Saura-t-elle éviter son écroulement ?Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-12623430.post-1129643165355853902005-10-18T15:41:00.000+02:002005-10-18T15:46:05.360+02:00Berlusconi ou la fin du bipolarisme à l'italienne<em>Quelques mois avant les élections législatives italiennes, Silvio Berlusconi veut changer les règles du jeu électoral et revenir à un canevas de représentation proportionnelle, synonyme d’une instabilité qu’il a pourtant lui-même constamment combattu. </em><br /><br /><img src="http://www.cafebabel.com/photos/berlusca%20e%20prodi_mini.jpg" align="left">Berlusconi et Prodi, symboles du bipolarisme à l'italienne (Commission Européenne) Mélange des pouvoirs, conflits d’intérêts entre son rôle de politique et de magnat des médias, mépris de l’institution judiciaire : on peut certes affubler le Président du Conseil italien Silvio Berlusconi de tous ces maux. En réalité - et du moins jusqu’à aujourd’hui- il lui revient un mérite : celui d’avoir favorisé l’émergence d’un système bipolaire dans la péninsule italienne. Après des années de turpitudes publiques et d'instabilité inégalées en Europe.<br /><br /><strong>Le système Mattarellum </strong><br /><br />Avec son arrivée inattendue dans l’arène politique peu de temps avant les élections de 1994, le milliardaire d’Arcore a su fonder une coalition de centre-droit, baptisée « Pôle de la Liberté », seule alternative à un parti de centre-gauche savourant déjà sa victoire dans une bataille sans adversaire digne de ce nom. Le résultat des courses fut surprenant : le « Pôle de la Liberté », comblant le vide laissé par la dissolution du parti Démocrate-Chrétien au sein de l’électorat moderne, conquit la majorité au Parlement et remporta la présidence du Conseil.<br /><br />Evidemment, ce gouvernement ne dura pas, la faute entre autres, au désaccord entre syndicats autour de la réforme des retraites. Berlusconi néanmoins parvint à consolider sa coalition grâce à une alliance décisive avec la « Ligue du Nord » d’Umberto Bosi, un parti de droite aux accents régionalistes, qui le conduisit à la victoire électorale de 2001. Cette fois, Berlusconi aura mené au pouvoir le plus long gouvernement de l’histoire de la République italienne et incarnera probablement le premier politique à terminer le cycle entier de cinq ans de gouvernement prévu par la Constitution nationale. Berlusconi doit probablement cette performance à un système électoral désigné sous le nom de « Mattarelum » : un système de vote à la majorité que les Italiens ont préféré à l’ancienne méthode de la proportionnelle lors du référendum de 1993. Ce dernier modèle ne faisait en effet que garantir l’instabilité gouvernementale comme en témoigna en 1972, le bref passage au pouvoir en 1972 du cabinet Andreotti, pendant 9 jours très exactement. <br /><br /><strong>Pouvoir personnel prime sur la stabilité</strong><br /><br />Aujourd’hui en revanche, le leader du centre-droit italien semble surtout souhaiter détruire cette crédibilité internationale que l’Italie a péniblement gagnée –et pas seulement grâce à lui-même- depuis 1994. Berlusconi est actuellement en train d’essayer de faire approuver une réforme électorale qui envisage un retour à la représentation proportionnelle pure. Certes, le nouveau système préconise un (maigre) « prix de majorité » pour la coalition gagnante mais ses effets seraient dévastateurs pour la stabilité de la démocratie italienne. Non seulement les partis redeviendraient des acteurs absolus mais l’émergence d’une troisième coalition de chrétiens-démocrates deviendrait indispensable au fonctionnement de n’importe quelle coalition de gouvernement. Détruisant ainsi ce bipolarisme si chèrement acquis. <br />Fait encore plus surprenant, cette proposition de réforme intervient près de 6 mois avant les élections générales de 2006, sans le moindre accord conclu avec l’opposition. L’objectif de Berlusconi est en fait de bouleverser la stratégie du leader de centre-gauche, Romano Prodi, basée sur un système majoritaire. L’ex-président de la Commission européenne qui n’est pas à la tête d’un parti unique s’est toujours présenté comme le leader d’une large coalition formée de diverses sensibilités politiques. Le geste de Berlusconi équivaut ainsi à un cadeau empoisonné à un Prodi désigné par les sondages comme le vainqueur probable des élections. <br /><br />Berlusconi veut ainsi compromettre la manoeuvre de Prodi et lui rendre impossible l’accès au pouvoir avec un système proportionnel visant, de facto à instaurer une instabilité. Le problème ? La victime de ces intrigues restera l’Italie, une Italie en déclin, déjà fragilisée en terme de compétitivité et de réformes à effectuer. Une Italie pour qui il en va, en outre, de sa crédibilité à l'échelle européenne.<br /><br /><i>Publié sur</i> café babel <i>le 13 octobre 2005</i>Adrianohttp://www.blogger.com/profile/05821666255989902247noreply@blogger.com4